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• Généralement condamné à cause d’ulcères. Les ulcères du foie sont causés par un changement trop rapide à une ration haute en grain ou à une mauvaise gestion de la mangeoire.
• Les coûts reliés aux ulcères du foie :
1. Lorsqu’il y a des ulcères, le foie fonctionne moins bien. Il y a donc une perte de gain de poids et de performance; ce qui peut entraîner facilement une perte monétaire de 50 $ à 60 $ par tête.
2. Une baisse de rendement en viande de 1,4 % peut être causée par une présence sévère d’ulcères du foie.
3. Perte totale ou partielle du foie représente entre 8 $ et 10 $.
• Ce qu’on peut faire :
1. Avoir une meilleure gestion des changements de rations.
2. Avoir une meilleure gestion de la mangeoire.
3. Ajouter du " Tylosin " dans la ration. Le Tylosin étant un produit pour prévenir les abcès du foie causé par Fusabacterium necrophorum et Actinomyces pyogenes.
• L’objectif est d’éliminer ces déclassements en adoptant de meilleures stratégies d’alimentation.
• Les pertes monétaires moyennes sur l’ensemble des animaux est de 5,31 $/tête. Seulement 70 % des foies ont été approuvés pour la consommation humaine, les autres étant déclassés pour la consommation animale ou simplement condamnés.

• Les têtes généralement condamnées sont dû à :
1. Contamination par des poils dans les sinus causés par l’écornage à l’abattage.
2. Contamination due à la régurgitation du contenu ruminal lors de l’abattage.
3. Problèmes pathologiques (cancer).
• La prévention passe par un écornage de tous les animaux et une vente de sujets jeunes avant que les problèmes pathologiques ne surviennent.
• Il y a 4 % des têtes qui ont été condamnées, ce qui représente quand même une perte moyenne de 0,24 $/tête sur l’ensemble des animaux.

• Les langues sont généralement condamnées à cause de lésions provenant des aliments abrasifs ou par une infection due à des bactéries qui se sont introduites dans une plaie causée par les aliments abrasifs.
• Le meilleur moyen de prévenir les langues condamnées est d’avoir une bonne gestion des aliments et de la mangeoire.
• Il y a 27 % des langues qui sont déclassées ou condamnées. Cela représente une perte de 1,55 $/tête sur l’ensemble des animaux.

• La souillure ou la boue et les fèces sur les carcasses constituent à la fois un problème de qualité et de salubrité.
• C’est un problème pour les abattoirs car il faut faire attention pour ne pas contaminer la carcasse en enlevant le cuir. Il faut donc réduire la chaîne d’abattage de 10 % à 20 % ou placer plus de personnel, ce qui occasionne des frais aux abattoirs.
• Les souillures endommagent la peau et entraînent des difficultés à l’abattage en raison du risque de contamination de la carcasse durant l’opération du retrait de la peau.
• Les conditions sont pires à la fin de l’automne et au printemps.
• Il faut réduire au maximum les souillures pour améliorer la qualité et la biosécurité de la viande. Pour ce faire, il faut avoir suffisamment de litière pour garder les animaux au sec et porter une attention pour ne pas surcharger les parcs d’animaux.
• La réduction de vitesse de la chaîne d’abattage et l’enlèvement des souillures le long des lignes de coupe ont légèrement diminué la contamination bactérienne sur les carcasses.
• L’incidence des souillures est de 34 % et les pertes encourues sont de 1,21 $/tête sur l’ensemble des animaux.

• Fréquemment, un point de contact commun fait des contusions aux animaux. Il faut donc s’assurer qu’il n’y a aucun point de contact qui pourrait blesser les animaux (clous, bouts de métal, clôture, etc.).
• Les cornes endommagent les longes. Les contusions arrières (ronde) sont généralement faites lors du transport, particulièrement si le camion est trop chargé ou pas assez chargé.
• 78 % des animaux avaient des contusions. Les pertes moyennes pour l’ensemble des animaux est de 3,92 $/tête.

• L’objectif est d’éliminer toutes les cornes avant la finition. Les producteurs devraient être encouragés à écorner les animaux en utilisant des techniques pour éliminer les risques de blessures (contusions) ou les condamnations de têtes dues aux cornes ou bouts de cornes.
• Écornage des veaux à un jeune âge :
1. Une prime de 3 à 5 cents par livre peut être donnée pour un veau bien écorné.
2. Un écornage fait à un jeune âge cause moins de stress au veau et évite des pertes lorsque le veau est écorné peu de temps avant la mise en marché.
3. Décorner un veau coûte environ 3 $/tête mais rapporte de 13,50 $ à 24,50 $ par veau vendu.
4. Le stress et tous les problèmes de santé associés à l’écornage augmentent à mesure que le veau vieillit.
• Plus de 40 % des animaux avaient des cornes ou des bouts de cornes et les pertes engendrées de façon indirecte sont beaucoup plus importantes.
• Stratégie d’écornage :
1. Vous et votre vétérinaire avez déterminé la meilleure méthode d’écornage.
2. Une attention particulière sera portée pour réduire le risque d’infection lors des traitements.
3. L’écornage diminue les risques de blessures aux animaux et aux éleveurs.
4. L’écornage doit être effectué à un jeune âge pour diminuer le stress dû à l’opération.
• Outre les cornes, d’autres facteurs ont été associés aux contusions retrouvées sur les carcasses : l’entreprise de transport, le type de véhicule utilisé, la densité du chargement, le tempérament de l’animal, le score de condition physique, la distance parcourue, le temps passé dans le véhicule et le temps d’attente.

• On recommande d’effectuer la castration à un très jeune âge pour les veaux qui seront vendus pour l’engraissement pour plusieurs raisons :
1. La manipulation des animaux est plus facile étant donné leur petite taille.
2. Les risques d’hémorragie et d’infection sont diminués.
3. Le stress imposé à l’animal est plus faible.
4. Les animaux non castrés ont une apparence mâle non désirable au moment de la vente.
• Une prime de 4 à 6 cents par livre pour les mâles castrés comparativement aux mâles intacts.
• Les implants augmentent le poids au sevrage de 7 à 11,5 kilos comparativement à un animal non implanté (équivalent à un mâle non castré).
• Revenu net entre 16 $ et 27 $ par mâle mis en marché avec la castration et l’écornage.
• Les risques de complication et de stress sont plus faibles lorsque l’animal est castré à un jeune âge plutôt qu’à un âge avancé.
• Plus la castration s’effectue tardivement moins la viande est tendre.

• Hauteur : 460 à 610 mm (18 à 24 pouces).
• Profondeur au fond : 400 à 500 mm (16 à 20 pouces).
• Largeur minimale en finition de 200 mm/tête (8 pouces).
1. Il est même préférable d’avoir 250 à 300 mm/tête (10 à 12 pouces) d’espace de mangeoire.
2. Un espace de mangeoire trop étroit fait que les animaux mangent moins souvent, mais plus à chaque fois, ce qui pourrait diminuer les performances.

PLANCHER

• Latté : 1,8 à 2,0 m² (19,4 à 21,5 pi²).
• Plein : 2,5 à 2,8 m² (26,9 à 30,1 pi²).

INFIRMERIE

• L’infirmerie doit être la meilleure chambre. Elle doit être un endroit calme et tranquille.
• L’infirmerie doit toujours être sèche, munie d’une litière abondante, bien ventilée et non surpeuplée.
• Êtes-vous certain que chaque jour, chaque animal peut s’abreuver d’eau propre et fraîche?
• Êtes-vous certain que les bêtes malades ou en convalescence reçoivent une ration fraîche, convenable et facile d’accès?

CORRAL

• Constitué en une installation intégrée ou non au bâtiment d’élevage, il permet de regrouper les animaux lors de la réception, de les trier, de les rassembler, d’administrer les traitements et d’effectuer les inspections et le chargement.
• Le corral comprend un parc d’attente ou un enclos de rassemblement, une allée de circulation et un couloir de contention, une cage de contrainte avec barrière de tête, une balance et des enclos de séparation à la sortie de la barrière.
• Un corral fonctionnel facilite la manipulation des animaux, accélère l’administration des traitements et assure une protection aux personnes qui manipulent les animaux.
• Le couloir de contention ou l’allée de circulation aura :
1. Longueur minimale : de 6 à 9 mètres (20 pieds à 30 pieds).
2. Hauteur du mur plein : de 1200 mm à 1500 mm (47 pouces à 59 pouces).
3. Hauteur de la clôture : de 1800 mm (70 pouces).

BALANCE

• Types de balance:
1. Balance à ressort ou à cadran :
• Peu recommandable car elle rouille à moyen terme, manque de précision et nécessite de l’entretien.
2. Balance à pression hydraulique :
• Fonctionne avec un manomètre qui mesure la pression d’huile. Mécanisme très simple, exigeant peu d’entretien et risque de bris très faible. Inutilisable en période de gel car l’huile gèle.
3. Balance à fléau :
• Exige plus de temps de lecture et requiert un bon entretien du fléau pour une bonne précision.
4. Balance électronique :
• De plus en plus utilisée. Peut être mobile.
• Calibrage :
1. Il est recommandé de faire un bon calibrage de façon régulière pour s’assurer de la justesse de la balance.
2. Pour bien faire le calibrage, il faut utiliser des charges connues et en nombre suffisant (pas seulement 25 livres). Il faut calibrer avec une charge de 1500 livres pour bien s’assurer que la balance peut fonctionner avec des charges plus petites.
• Utilisation :
1. Il est recommandé de peser les animaux à l’entrée pour bien connaître la perte engendrée lors du transport.
2. Pendant la durée de l’engraissement, il peut être intéressant de peser les animaux à intervalles réguliers pour connaître leurs performances.
3. Lors de la sortie, il est recommandé de peser les animaux pour connaître le rendement carcasse de l’animal.